Et voilà… Tout n’a pas été d’une extrême simplicité mais c’est avec un peu de pincement au coeur que nous laissons notre valeureux destrier derrière nous.
J’en profite pour vous donner un aperçu de la couleur local du code de la route : dans les grandes lignes c’est la même chose que ce dont nous expérimentons tous les jours (enfin à quelques détails) :
– pour les continentaux, ne pas oublier de conduire de l’autre côté de la route sous peine de rencontres potentiellement désagréables.
– la vitesse est limitée à 30/40 en ville, 50 sur les nationales et 80 sur les autoroutes. Ça vous interpelle ? L’omission de l’unité est là pour titiller votre curiosité et enfoncer le clou si d’aventure il vous venait à l’esprit de venir vous essayer sur les routes nippones. Et bien non, ceux ne sont pas des “miles per hour” (mph) mais bel et bien des kilomètres par heure (km/h). Si ce facteur est mal intégré et que vous restez sur vos habitudes occidentales vous risquez de vous mettre le doigt dans l’œil (et jusqu’au coude d’ailleurs) lors de vos estimations de temps de parcours. Un 50 km/h sur route ou un 80 km/h sur autoroute c’est bougrement lent !
Maintenant, je dois aussi être franc. Pour l’avoir vécu, si nos amis nippons sont assez scrupuleux lorsqu’une règle est à suivre… Sur la route et surtout, l’autoroute, ils le sont “un peu moins”. Calé à 80 km/h sur la file de gauche d’une autoroute, vous serez dépassé par 90% du flux autoroutier (camions et voitures confondus). A vous de voir. Pour ma part j’avoue avoir adopté un 100/110 (sur autoroute !! Et un bon 30% du flux était toujours plus véloce) Mais attention… Les boîtes à images disposées sur le bas côté de la chaussée ne sont pas une exclusivité de notre hexagone.
Pour le reste, je vous (re)fais un pot pourri de panneaux et autres curiosités (ou pas)… Je vous laisse apprécier.
J’allais oublié… parce qu’une voiture ça marche avec de l’essence, remplir le réservoir de temps en temps vous devez (dixit un petit bonhomme vert). Et comme vous êtes sur la voie de la sagesse, vous vous arrêtez dans une station services. J’allais mettre station essence mais le terme services (avec un “s” s’il vous plaît) convient beaucoup mieux à notre histoire.
Premier constat, les stations locales sont encore peuplées d’êtres humains (si, si, je vous l’assure). Ces derniers commencent par vous guider sur “l’air de stationnement” afin d’optimiser votre position par rapport à la pompe.
Deuxième constat, avant même d’avoir essayé d’ouvrir la porte, un employé en uniforme (de la marque du distributeur) vient à votre fenêtre pour vous dire bonjour et confirmer que le plein est bien l’objet de votre venue (enfin c’est ce que j’ai compris avec mes 3 mots de vocabulaire). En deux temps, trois mouvements, il vous tend un linge légèrement humide, (J’avoue être resté interloqué plusieurs secondes… jusqu’à ce qu’il m’indique que le dit linge était pour essuyer ma planche de bord), le pare-brise, les rétros et la lunette arrière sont nettoyés et le plein est fait. Vous n’avez plus qu’à tendre un moyen de paiement (cash, carte… à vous de choisir). Tout est fait sans que vous ayez à sortir de votre véhicule.
Dernier constat : c’est nickel.