J’espère que vous avez apprécié cette petite ballade du côté de soleil levant ! Peut-être même que cela vous donnera envie d’y aller y faire vous aussi un petit tour.
Quelques chiffres :
– 22 nuits
– 1 nissan march
– 1 jetfoil
– 1 fast boat
– 1 ferry catamaran
– 3 Boeing 777
– 3 Boeing 737
– 2 Airbus A319
– quelques bus, métro et trains
– 1 taxi
– 23988 kms (flown)
– 808 kms (driven)
– 2429 photos (tout moyens de prises de vue confondus)
– 2 206cc (aperçues)
– 2 206 (aperçues)
– 2 207cc (aperçues)
– 1 kangoo (aperçu)
– 1 blog
– 43 posts
– 7952 mots (and counting)
– énormément d’émotions et de souvenirs
Et plein d’amis !
Un grand merci à toutes celles et ceux qui avec leurs sourires, quelques mots où quelques gestes nous ont fait vivre des moments inoubliables !
]]>Chef ! Arigato gosaimashta ! We had a fantastic time in your restaurant, your food, your welcoming, your desire to show us different culinary experiences… it was like the final bouquet of a fireworks display ! What a way to end a 3 weeks trip in Japan.
My photos are not enough to translate our evening…
We first experienced your restaurant with our friends a little more than 2 weeks ago (making a total of 4 adults and 4 kids / teenagers) and despite the obvious language wall (French / Japanese), we managed a very nice voyage, with cold mushroom soup, sashimis, grilled fish heads, chabu-chabu and lovely sorbets, without forgetting some nihonshu ! It was very nice indeed. The children discovered and very much enjoyed food they never had before.
For our last meal in Tokyo, Géraldine and I were looking for a special evening and we decided to come back. It was even better. Sat at the bar facing the kitchens, we were able to exchange with you and your team and transform this evening into an unique experience I will remember for a long time.
Chef ! C’était très très bon ! Au plaisir de vous revoir !
]]>On nous a bien proposé de prendre un vol aujourd’hui, un direct opéré par Japan Airlines pour Paris, mais il est programmé pour 11h05… Ce qui fait un peu court pour aller sur Tokyo Narita… Petit rétro planning : 11h05 décollage. 2h avant pour un check-in sur un vol international (9h05), une bonne 1h30 pour aller sur l’aéroport, soit un départ à 7h35 ! L’opératrice avait un peu l’air perdue quand je lui ai dit que cela serait assez difficile puisqu’il était déjà 9h10 quand elle m’a proposé ce vol. Soupir.
Le vol de demain sera très bien. On pourra tranquillement prendre le “bus limousine” de l’hôtel et ce dernier nous conduira au bon terminal sans avoir à courir avec nos bagages dans le métro pour prendre le N’ex (le Narita Express).
On va profiter de cette prolongation pour nous promener et surtout apprécier ce soir un dernier chabu-chabu !
Les “seules” questions qu’il faudra résoudre de retour dans l’hexagone seront :
– quid de la nuitée d’hôtel supplémentaire ? (je viens de la confirmer, juste à temps… C’était la dernière chambre de l’hôtel)
– quid des frais de réservation des sièges payés sur le vol précédent ? (On a pas vraiment eu le choix sur cette nouvelle réservation… Couloir ou ? Couloir ?)
– quid des frais supplémentaires ?
Parce que, vous comprenez, les réservations de vols ne se font pas au même numéro que les réclamations clients et que l’opératrice a bien été surprise, lorsque la réservation confirmée, je lui ai posé la question : “where do we sleep tonight ?”
Typique. Les sociétés n’assument plus rien. Les réductions de coûts sont passées par là. Tout est cloisonné et c’est une nouvelle bataille qu’il faudra mener. Cela serait trop simple autrement. Et d’une relation client qui aurait pu s’en trouver valorisée si le problème avait été anticipé et correctement traité, on se retrouve dans une confrontation potentielle.
Mais ce sera pour un prochain épisode. Pour l’instant, direction Shinjuku pour une dernière journée sous le signe du shopping et de l’électrique Tokyo ! ]]>
Nous sommes la veille d’entreprendre nos vols de retour vers Paris. Après une journée ballade / shopping fort sympathique dans cette citée si différente de ce dont nous avons l’habitude de côtoyer, qu’est Tokyo, nous sommes repassé à notre hôtel avant de partir nous restaurer. Notre objectif est le restaurant que nous avions apprécié avec toute la bande malgré la barrière de la langue : celui du quartier de Kagurazaka. L’idée de reprendre un chabu-chabu me met déjà l’eau à la bouche.
Comme nous sommes à un peu moins de 24h de notre départ, nous décidons de procéder à notre check-in en ligne via l’application British Airways. Normalement, en quelques clics la chose est bouclée et nous n’aurons plus qu’à larguer les gros bagages au comptoir adéquat sans besoin de faire une queue plus ou moins longue.
C’est à ce moment précis que la soirée a complètement changé de tournure. L’application après un temps de mise à jour anormalement long nous indique que notre vol est “cancelled”.
J’ai été assailli de sentiments diverses et variés. Le premier est sans contexte le dénie : l’application a buggé. Il ne peut pas en être autrement. On est sur une grosse compagnie (BA)… Pas de catastrophe naturelle (ou pas) d’annoncée… Le temps est au beau fixe, à peine quelques passages nuageux sur Tokyo aujourd’hui et les prévisions pour demain sont encore meilleures.
Malheureusement un rapide aller retour sur mes mails me confirme la situation. Un mail de British Airways m’explique que le vol est annulé (aucune raison avancée) et je cite “Please accept our apologies for any inconvenience this may cause”. Quelques informations suivent nous indiquant que nous pouvons réserver un autre vol gratuitement. Pour cela, il suffit de se connecter sur leur site ou d’appeler un des numéro joints en bas du courrier électronique.
Je commence à peine à entrevoir les “inconveniences” à ce stade. Je crois que notre soirée est compromise. Il faudrait voir à résoudre le problème avant d’aller l’esprit léger profiter de notre, dernière ? (Rien n’est moins sur), soirée nippone.
Ok. C’est parti, je me connecte sur ba.com. Un seul vol demain nous est proposé : départ de Tokyo Haneda à 6h25 du matin. Voyons, 6h25 ? Ça nous fait un 4h25 à l’aéroport ça ! Et comment fait-on pour aller à l’aéroport à cette heure avancée de la nuit ? Pas de précipitation, et vérifions nos options de transports : métro, trains, bus, taxi… Rapidement il ne reste plus que le taxi. Il semblerait que notre départ soit avancé de quelques heures et que nous n’ayons pas trop le choix.
Bon, on va quand même appeler pour voir si il n’y aurait quand même pas d’autres vols. “Nos bureaux sont ouverts de 9h à 12h et de 13h à 17h, du lundi au vendredi…) Et bien ça continue… du tonnerre. On annule un vol Tokyo Paris sur Boeing 777 (soit environ 300 à 400 personnes) et on ne met pas de numéro spécial pour l’occasion ?
Soit. Si de ce côté de la planète on ne peut pas les contacter, de l’autre cela doit être possible. Et un FaceTime, un ! Dad ? Un petit coup de main please ? Ok… Oui je suis toujours là. Ah ? Il faut contacter les bureaux au Japon… Super. Bon, je crois que l’on va se résoudre à passer par internet. Reconnection à Ba.com… 6h25 ? Pas génial mais bon… Et là je cite : “Error. Une anomalie temporaire est survenue, veuillez réessayer. Si le problème persiste, contactez votre agent de réservation local” Sans rire ?!?
J’ai essayé 4 fois sans succès. On est dans la quatrième dimension ! What now ??
Allons mettre une option sur une nuitée supplémentaire, je crois que l’on va en avoir besoin. La soirée est gâchée mais essayons quand même d’aller manger un petit quelque chose. Après la nuit portera conseils et on appellera demain matin dès 9h ! ]]>
Ce soir nous retrouvons notre hôtel tokyoïte de nos premiers pas nippons et par là même l’électrique capitale. L’accueil de l’hôtel est situé au 25ème étage d’une tour dans le sud est de Tokyo, le quartier de Shiodome. Les chambres sont dans les étages supérieurs et si tout va bien, nous devrions avoir une chambre avec vue sur la “Tokyo Tower”.
Les questions subsidiaires seront : retrouverons nous notre valise dont nous nous sommes séparées lorsque nous avons abandonné notre voiture ? Vais-je trouver les bluray Ghibli (inédits en France) que j’ai commandé sur amazon Japon sagement en train de nous attendre à l’accueil ou dans notre chambre ? (un bon 15% moins cher qu’en magasins)
Pour revenir sur la première question, (quitte à me répéter par rapport au blog de 2010), il existe un système de transport de bagages hyper-efficace et peu onéreux dans le pays. Pour 1790 yens, soit la modique somme de 17 euros 90, nous avons fait voyager entre Nagasaki et Tokyo notre deuxième “grosse” valise. Le service est disponible partout et surtout à l’accueil des hôtels (très pratique). Mon conseil si vous venez par ici : N’hésitez pas à dispatcher vos bagages sur des étapes clefs et à les faire rapatrier sur la dernière étape. Vous voyagerez léger et vous apprécierez un service bougrement efficace.
Notre commandant de bord nous annonce quelques turbulences avant notre arrivée. Le ciel est dégagé (cela n’empêche) et la température est de 19 degrés à Tokyo (il est 21h23). À toute à l’heure, nous récupérons internet et notre connexion au blog. ]]>
J’évoquais dans un post précédent les petites bébêtes que l’on pouvait rencontrer lors d’une baignade. J’ai réunis quelques clichés de panneaux d’information que l’on peut apercevoir de temps en temps. Je vous passe les portraits des criminels les plus recherchés actuellement au Japon.
À noter côté prévention, la présence systématique de défibrillateurs automatiques (AED) dans les lieux recevant du public. ]]>
Un de ces effets est sans contexte le nombre de touristes ou visiteurs d’un jour, sur l’île. Rares sont les âmes que nous croisons. Conséquence immédiate tout est quasiment fermé. Je pense qu’il doit exister un juste milieu entre les affluences des mois de juin/juillet et maintenant.
L’économie est (de ce que nous avons constaté) orientée vers le tourisme sous marin. Il existe un nombre incroyable de club de plongée. À notre surprise le côté tourisme de plage… j’imagine baignade, snorkeling, voile, planche, kayak… est lui quasiment inexistant. Du coup, les plages ne sont pas du tout entretenues et le contraste est saisissant : côté mer, des images de carte postale, et côté plage, des détritus poussés par les vents et les marées. C’est assez triste et cela ne nous pousse pas vraiment à rester sur la plage. À cela vient s’ajouter beaucoup de mise en garde sur les différentes petites bébêtes – notamment une “box jelly fish” (méduse) qui a l’air particulièrement populaire dans le coin – susceptibles de croiser votre chemin une fois dans l’eau. Je n’ai jamais vu auparavant des bouteilles de vinaigre stockées au bord de l’eau et des panneaux qui rappellent les principes d’une réanimation cardio-pulmonaire…
Nos pieds restent donc au sec et la fin de notre séjour est marquée par un repos un peu forcé. En contre partie, j’ai pu me rattraper sur les différents posts que j’avais envie d’écrire.
En conclusion, fan de plongée, les fonds sous marins du coin ont l’air fort sympathiques et l’ensemble donne l’impression d’être très bien encadré. Pour le reste… J’aurais tendance à dire, passer votre plage. ]]>
1. Traversée Ishigaki – Iriomote (port de Uehara) annulée.
2. Arrivés sur Iriomote mais au port de Ohara
3. Attente du bus local pour notre pension
4. Attente terminée mais impossible d’utiliser les tickets fournis sur le bus local pour faire le transferts entre les deux ports.
Je sais, le suspens est à son comble.
Et notre sauveur s’est manifesté et a volé à notre secours : un passager du bus (ils étaient 3) s’excuse dans un Anglais ma fois très correct (miracles do happen) et s’enquiert de notre situation. Il prend les choses en mains et même si le chauffeur commence à montrer des signes d’inquiétude (en regardant sa montre, vis à vis de son horaire à tenir) nous arrange le coup, avec le dit chauffeur et un officiel de la compagnie maritime. Il m’avouera un peu plus tard que rien n’était très clair et qu’il fallait bien mieux prendre le bus local que d’attendre la navette. On ne sait pas comment il a arrangé le coup mais nous n’avons rien eu à payer si ce n’est céder nos 2 tickets bleus.
Notre sauveur nous a quitté trois arrêts de bus plus loin en nous rassurant que le chauffeur savait où nous descendions, le tout agrémenté par un “bon voyage”, en Français s’il vous plaît ! Merci Beaucoup !
Fin de l’épisode ? Pas tout à fait. Quand je vous dis qu’il faut ramer… Je pense que le chauffeur n’a pas vraiment fait attention (fait l’effort ?) quant à notre arrêt. C’est Gée qui a finalement compris que nous venions de passer notre arrêt (aucune inscription en alphabet latin… respects) et qui a fait arrêter le bus 500 mètres plus loin.
Après “quelques” excuses du chauffeur, nous allons pouvoir dormir sous un toit ce soir.
Conséquences : au lieu d’arriver tranquillement sur Iriomote et d’avoir notre pick-up organisé par notre pension de ces deux prochaines nuits (5 minutes par la route), nous sommes à une bonne heure par bus de cette dernière.
Qu’a cela ne tienne : La compagnie maritime fournit des tickets de bus pour faire le transfert entre les deux ports. Renseignements pris, le bus qui nous déposerait le plus proche de la pension passe dans une grosse heure. Nous patientons autour d’un café (genre filtre bien allongé) et nous admirons, non sans amusements, les souvenirs tous plus kitchissimes les uns que les autres de la boutique du port.
Mais voilà, quand il faut ramer, il faut sortir les rames et… ramer. Le chauffeur du bus fraîchement arrivé nous refuse l’accès. Et oui, les tickets que l’on nous a gentiment donné, sont pour un service de shuttle et pas pour le bus local que nous nous apprêtions à prendre. Et même si nous ne maîtrisons pas le Japonais, nous sommes sûr que ce détail ne nous a pas été expliqué par la compagnie maritime sus-citée.
Mais où est donc cet shuttle ? Aurions nous attendu en vain ? Va-t-il falloir à nouveau attendre un autre bus ?
Toutes les réponses après une petite page de publicité…
PS : j’aime bien le logo de la boutique, c’est trop “kawai”…
]]>A ma gauche (je fais face nord) à moins de 280 kilomètres, fondée au début du 18ème siècle, dénombrant 6 900 000 habitants (centre plus périphérie), capitale de la République de Chine, fier de sa tour d’habitation de 101 étages atteignant 449m, nous trouvons une grande cité d’Asie, la dénommée Taipei ! A ma droite, à un peu plus de 2000 kilomètres, fondée à la fin du 12ème siècle, dénombrant 13 000 000 d’habitants (centre et périphérie), capitale du Japon, fier de sa nouvelle tour de télécommunication haute de 634m, vous l’avez toutes et tous deviné, j’ai dénommée la gigantissime, l’électrissime Tokyooooo ! Tout ça pour vous dire que nous sommes définitivement beaucoup plus proche de la Chine que de Tokyo, mais toujours au Japon.
Coté météo nous sommes un peu moins gâtés. Les températures sont toujours en progression. On doit maintenant tourner autour des 25/28 degrés. Par contre le ciel nous donne droit a quelques changements d’humeur le long de la journée. Au matin, le ciel est couvert avec quelques averses éparses. Le parapluie, transparent bien évidemment, est notre compagnon de sortie. La fin de matinée et le début d’après-midi voient le soleil percé et joué avec les passages nuageux. La fin d’après midi, laisse la place à un ciel bouché. Cela nous a aussi donner droit à quelques passages turbulents en vol.
La lumière devient un peu plus délicate à capturer… mais les paysages sont forts sympathiques sur Kabira Bay. ]]>
Dans un café un peu plus loin… c’était la première fois que la serveuse faisait couler deux “espressos”. Si peu ? Sans lait ?? Sans sucre ?!? On a bien rigolé. ]]>
]]>Ne généralisons pas. Côté marchands accueillants, des étales regorgeant de produits de toute première fraîcheur. Take a look… ]]>
À ce stade, je tiens à ouvrir une parenthèse pour souhaiter un joyeux anniversaire à mon frangin. Avec le décalage horaire et le vol de retour vers l’hexagone, j’ai bien peur qu’il soit difficile de te le souhaiter de vive voix le moment venu. Je referme la parenthèse et retour à Okinawa.
Nous sommes maintenant beaucoup plus proche de Taipei que de Tokyo. Conséquence, l’influence chinoise se fait de plus en plus sentir. Le carré qui était plutôt la règle jusqu’ici, a des sommets de plus en plus arrondis.
La préfecture d’Okinawa où nous résidons se nomme Naha. Pour être franc, c’est moche mais fun. Nous ne restons sur l’île d’Okinawa qu’un peu plus de 36h, et du coup je serais bien incapable de vous dire à quoi ressemble le reste de l’île.
Naha est articulée principalement autour d’une ligne de monorail, d’une artère principale “Kokusai dori”, d’un marché public “Makishi” et d’un château : le château Shuri, site classé patrimoine mondial de l’UNESCO. (cf les posts correspondants)
L’artère principale est une succession de magasins de souvenirs (dont les Japonais raffolent) et de commerces de bouches.
Côté hébergement, notre hôtel nous offre la plus petite et ridicule chambre que nous ayons pu expérimenté. J’inclus notre voyage de 2010 et tous les hôtels que j’ai pu faire depuis que je marche sur 2 jambes. Non seulement, le lit est tout juste pour 2, la salle de bain est microscopique mais les voisins, malgré la cloison, font parti à part entière du décor (sonore). Le Naha Grand Hôtel (et oui, cela ne s’invente pas) ou plutôt le Naha – j’ai des chambres toutes petites riquiqui avec les voisins en fond sonore – est clairement la déception hôtelière du voyage. Nous a-t-on refourgué la plus petite chambre ? Possible. Dans tous les cas, suivez mon conseil : à éviter.
Dernier point : il est clair que les tensions entre locaux et américains sont exacerbées. Si j’ai bien compris les grandes lignes : Les accords de défense US/Japon seraient de plus en plus mal compris/supportés notamment suite au déploiement d’un appareil mi avion mi hélicoptère (Osprey qui a une fâcheuse tendance à ne pas rester dans les airs) et, pour couronné le tout, un soldat américain aurait séquestré et agressé chez lui un adolescent japonais. Du coup et pour une fois, il est bon de faire comprendre que nous sommes français. Sad. ]]>
J’en profite pour vous donner un aperçu de la couleur local du code de la route : dans les grandes lignes c’est la même chose que ce dont nous expérimentons tous les jours (enfin à quelques détails) :
– pour les continentaux, ne pas oublier de conduire de l’autre côté de la route sous peine de rencontres potentiellement désagréables.
– la vitesse est limitée à 30/40 en ville, 50 sur les nationales et 80 sur les autoroutes. Ça vous interpelle ? L’omission de l’unité est là pour titiller votre curiosité et enfoncer le clou si d’aventure il vous venait à l’esprit de venir vous essayer sur les routes nippones. Et bien non, ceux ne sont pas des “miles per hour” (mph) mais bel et bien des kilomètres par heure (km/h). Si ce facteur est mal intégré et que vous restez sur vos habitudes occidentales vous risquez de vous mettre le doigt dans l’œil (et jusqu’au coude d’ailleurs) lors de vos estimations de temps de parcours. Un 50 km/h sur route ou un 80 km/h sur autoroute c’est bougrement lent !
Maintenant, je dois aussi être franc. Pour l’avoir vécu, si nos amis nippons sont assez scrupuleux lorsqu’une règle est à suivre… Sur la route et surtout, l’autoroute, ils le sont “un peu moins”. Calé à 80 km/h sur la file de gauche d’une autoroute, vous serez dépassé par 90% du flux autoroutier (camions et voitures confondus). A vous de voir. Pour ma part j’avoue avoir adopté un 100/110 (sur autoroute !! Et un bon 30% du flux était toujours plus véloce) Mais attention… Les boîtes à images disposées sur le bas côté de la chaussée ne sont pas une exclusivité de notre hexagone.
Pour le reste, je vous (re)fais un pot pourri de panneaux et autres curiosités (ou pas)… Je vous laisse apprécier.
J’allais oublié… parce qu’une voiture ça marche avec de l’essence, remplir le réservoir de temps en temps vous devez (dixit un petit bonhomme vert). Et comme vous êtes sur la voie de la sagesse, vous vous arrêtez dans une station services. J’allais mettre station essence mais le terme services (avec un “s” s’il vous plaît) convient beaucoup mieux à notre histoire.
Premier constat, les stations locales sont encore peuplées d’êtres humains (si, si, je vous l’assure). Ces derniers commencent par vous guider sur “l’air de stationnement” afin d’optimiser votre position par rapport à la pompe.
Deuxième constat, avant même d’avoir essayé d’ouvrir la porte, un employé en uniforme (de la marque du distributeur) vient à votre fenêtre pour vous dire bonjour et confirmer que le plein est bien l’objet de votre venue (enfin c’est ce que j’ai compris avec mes 3 mots de vocabulaire). En deux temps, trois mouvements, il vous tend un linge légèrement humide, (J’avoue être resté interloqué plusieurs secondes… jusqu’à ce qu’il m’indique que le dit linge était pour essuyer ma planche de bord), le pare-brise, les rétros et la lunette arrière sont nettoyés et le plein est fait. Vous n’avez plus qu’à tendre un moyen de paiement (cash, carte… à vous de choisir). Tout est fait sans que vous ayez à sortir de votre véhicule.
Dernier constat : c’est nickel. ]]>
Ceci dit, ce “cube” puisque c’est comme ça qu’il se prénomme ici… est délicieux et extrêmement moilleux. Miam.
]]>Un tiers de la ville de Nagasaki fut détruit et 150 000 morts et blessés furent à déplorer. ]]>
Sans l’ombre d’un doute les bains que proposent l’hôtel sont les plus grands que nous ayons expérimentés. Ils proposent des bains intérieurs avec ou sans bulles et d’autres en extérieur. Un bain d’eau froide agrémente le sauna voisin. Pure moment de relaxation. ]]>
Maintenant que le décor est planté et que vous venez de vous installer tranquillement sur deux sièges relativement confortables, vous remarquez que beaucoup de locaux s’empressent d’acheter des paquets de “chips” à la crevette.
Spécialité locale incontournable ? Le packaging fait plutôt penser à des chips ordinaires. Que motive donc nos amis autochtones ?
J’ai trouvé la réponse en me baladant juste après le départ sur le pont extérieur.
Prenez un bateau qui va assez vite, deux grandes volées de mouettes (une à bâbord, l’autre à tribord), des japonais et des chips. Vous obtenez un manège assez extraordinaire. Pour notre part, c’est la première fois que nous donnons à manger à des mouettes. Un grand merci à nos amis, pour nous avoir fourni en chips ! Arigato Gosaimashta ! ]]>
Le film qui a donné ses lettres de noblesse (pour nous occidentaux) à l’animation Japonaise a été un poème dénommé “Princesse Mononoke”. Il a consacré les studios Ghibli et un certain Ayao Miyasaki au rang de maître du genre.
L’univers d’inspiration du film (et si vous ne l’avez pas encore vu… Je ne saurais que vous encourager vivement à vous offrir une soirée à voyager dans un univers qui ne cessera de vous étonner) est la faune et la flore de l’île de Yakushima.
J’ai voyagé au travers du film à de très nombreuses reprises… dont une particulièrement mémorable assis sur l’herbe à côté de la grande halle de la Villette par une nuit d’été.
Aujourd’hui, mes pas m’ont conduit au travers de ces mêmes paysages à la différence qu’au delà du regard, tout un univers est venu enrichir mon expérience : le bruit des torrents jouant sur les rochers, le chant des oiseaux, les senteurs des sols et des plantes, la rencontre au détour d’un chemin escarpé avec des cerfs. Tout y était, avec ces brumes et ces nuages piégés par les sommets des montagnes, ces palettes de verts, de gris et de marrons, ces sols couverts de mousse… cette fabuleuse forêt et sa quiétude.
Magique… ]]>
PS : Les volcans du coin ne ressemblent pas trop à ceux d’Auvergne… ils ont l’air un peu plus tumultueux et arborent souvent un panache de fumée… je me sens petit.
PPS : Il fait vraiment pas beau ;p
]]>Pour ce qui est du déjeuner… on peut faire light une fois que ce petit dernier est calé au fond de votre estomac
Notre ryokan de Kurokawa où nous passons cette nuit ne déroge pas à la règle. Et malgré notre retard (à noter que généralement le dîner est servi à partir de 18h) nous avons droit à un fabuleux dîner pleins de petits plats, chacun étant une petite aventure gustative à lui seul. On nous offre même les boissons (à croire que nos hôtes sont gênés que nous n’ayons pu les trouver facilement).
La fin de journée se termine dans le Onsen de l’établissement (Onsen = source d’eau chaude naturelle) la tête dans les étoiles (les Onsen offre aussi des bains en plein air). A en juger par l’odeur (métallique) et la couleur (rouille) du bain, l’eau est fortement chargée en fer. Le stress de la journée est définitivement envolée après quelques minutes passées à se délasser. Une excellente nuit de sommeil nous attend.
La matinée de demain sera consacrée à la découverte du village. Nous filerons vers midi rejoindre notre prochaine étape : les gorges de Takachiho. ]]>
Maintenant il faut que je vous raconte…
Outre le fait que nos amis nippons roulent à gauche, que la signalisation diffère d’un “pouillième” de ce dont nous avons l’habitude de voir (et je ne parle même pas de la langue étrangère dans laquelle ils sont rédigés)… Que le GPS soit disant Anglais se solde pas un truc japonais qui cause tout juste la langue de Shakespeare… (ce qui pose quelques problèmes lorsqu’il s’agit de lui faire comprendre où vous voulez aller… Imaginez vous renseigner une adresse Japonaise en caractères nippons )… Que les autoroutes et autres express ways sont animées par des péages…
Cela aurait été simple si nous n’avions été contraints de faire demi tour pour aller changer de voiture !
Bon, je résume (enfin presque) : vous arrivez dans un nouvel aéroport. Vous trouvez le loueur de voiture (pour notre illustration, il s’agit de “Nissan Rent a Car”). Vous prenez votre voiture. Vous découvrez le GPS nippon (bon ok… ça marche avec des numéros de téléphone… c’est bon à savoir). Vous vous concentrez comme un fou pour affronter ce nouvel univers qui est de rouler ici. Vous partez…
Et votre cerveau refuse toute logique (charge mentale trop importante, en tout cas c’est ce que j’aime à me dire) en se disant que cela va passer lorsque vous commencez à vous rendre compte qu’il y a un truc très louche au niveau du train arrière de votre puissant destrier.
Et bien, en mécanique il n’y a pas de miracle ! Lorsqu’un roulement d’un train arrière est défectueux et bruyant cela ne va pas en s’arrangeant ! Conclusion : au bout d’une demie heure de fou, le bruit dans la voiture à 90 km/h devient insupportable ! La seule solution : sortir de l’autoroute pour repartir en sens inverse pour retourner voir votre loueur pour lui raconter toutes les choses charmantes dont vous affublez son véhicule.
Mais au fait… Quel est donc le numéro de téléphone du loueur ??? Ou plus exactement à part le numéro équivalent à un 0800 général à “Nissan rent a car”, a-t-on le numéro de l’agence de l’aéroport de Fukuoka ? Histoire de retrouver son chemin…
Et là… C’est le drame… Enfin pas vraiment. Mais sur le coup c’était chaud bouillant. En mode stress la matière grise se change en guimauve. (Le Home bouton marche très bien… Mais ça je l’ai découvert que 2 jours plus tard).
La solution : cramer du forfait à prix prohibitif, parce que vous n’avez pas été capable de trouver la carte sim prépayée qui va bien dans le pays pour surfer sur le net. Un coup de Google et hop le numéro de téléphone de l’agence et nous voilà reparti pour Fukuoka.
Conclusion : une nouvelle March, finitions améliorées (mais ça casse pas trois pâtes à un canard), un train arrière fonctionnant avec un niveau de bruit tolérable, une négociation pour se faire rembourser les frais de péages (en cherchant les tickets en Japonais, chose peu évidente puisqu’ils se ressemblent tous et que le loueur n’y met pas vraiment du sien)… Et 2 heures de perdues qui auront quelques conséquences :
Au Japon, à 16h il fait jour. À 18h il fait nuit ! Et arriver de nuit dans un village de montagne à la recherche d’un Ryokan… Surtout lorsque le numéro de téléphone renseigné dans le GPS s’avère inexact… Et bien c’est pas facile. On s’est finalement arrêté dans un autre Ryokan, qui a été très aimable en contactant notre futur hôte… qui est venu nous chercher…
Voilà, je crois que nous avons encore un peu de marge pour nous améliorer au niveau du transport terrestre, mais avouez que tout n’est pas de notre dû.
Sur ce, cette journée m’a mis sur les rotules pour ne pas dire roulements… Je vais me reposer. ]]>
1. Une visite zen d’une partie des jardins impériaux en guise de réveil matinal
2. Partager une demie journée au musée Ghibli avec les enfants et les adultes… On peut lire la magie du lieu dans les yeux des enfants… Et des adultes.
3. Un dîner dans un restaurant purement Japonais (restaurant qui nous a demandé beaucoup d’effort à trouver)
4. Finalement c’est ce soir que nos chemins avec nos amis Globe trotter se séparent. Pendant que ces derniers continuent quelques jours sur Tokyo avant de descendre explorer le sud de Honshu, nous, nous décollons pour l’île de Kyushu (un peu plus au sud)
Je reviendrais sur la rédaction de cet article. Cette dernière journée mérite bien mieux… mais ce soir je suis bien trop fatigué pour développer. Juste une chose : c’était génial de voir nos Globe Trotters !
]]>A les regarder et à les écouter, je pense qu’ils en ont pris plein les mirettes et les oreilles.
À noter que les 2 derniers étages étaient interdits aux moins de 18 ans… Comme quoi, l’univers du mangas n’est pas une exclusivité des enfants et des ados. ]]>
La matinée d’hier était consacrée à la visite du marché d’Ameyayokocho près du parc Ueno (je vous laisse vous repérer sur la carte). En quelques mots c’est une rue bordée d’échoppes le long de la ligne de chemin de fer qui la surplombe. Ambiance garantie avec ce mélange d’étales de poisson, de beaux légumes frais, de variétés insoupconné d’algues, d’articles divers et très variés… et de trains qui vous passent au dessus de la tête.
]]>A noter que le personnel du restaurant a été plus que charmant et qu’ils n’ont pas hésité à superviser tout le petit monde et à leur apprendre la gestuelle des “hashi” (baguettes). Restaurant coup de coeur, highly recommended : Sansantei à deux pas de la sortie est de la gare de Ikebukuro.
]]>Pour vous donner une idée de la taille de la ville ou plutôt mégalopole jetez donc un oeil sur les autres photos… vues ce matin du haut des bâtiments du Tokyo Metropolitan Governement.
Ce qui me fait penser que la vue du haut de la nouvelle tour de Tokyo, le Skytree doit valoir le détour : un petit 634 mètres. Mais pour s’y être casser les dents déjà une fois, pour cause de “sold out”… cela ne va pas être facile de grimper en haut. Mais nous n’avons pas dit notre dernier mot.
Suite au prochain épisode.
]]>Une fois n’est pas coutûme le post de ce soir sera en Anglais pour mes amis “up north”
So back to the title : living dangerously… well as far as my stomach goes. I’ve never been (except of course 2 years ago when we were in this same city) feeling so secure. Paris feels like being in a middle of a war zone compared to Tokyo (even when it gets amazingly busy)…
Two choices when you rent a flat : you eat out or you cook (the kitchen is fully equipped and functional). The second option implies going to the local mini-supermarket which, by the way, are easily found : you have one every 100 meters. Finding a “family mart”, a “seven eleven” or a “Lawson” is definitively not a problem. The problem jumps to your face when you push the door. Culture differences is at its paroxysm. One word out of hundreds is understandable, and it is nearly impossible to rely solely on pictures.
So far, we have only mastered the breakfast : easily done with a Kellog’s logo, some strawberries jam, honey and some slices of bread… the milk is trickier (unless you found the picture of a cow on the packaging or it can quickly turn out to be of some soya variety)… We had to rely on a picture (at least something looking like it) to found the butter (with success). Coffee or tea was like home (at least for the brands).
From time to time (well in nearly every shops selling some eatable goods) we indulge ourselves with something pick for no logical reasons : tonight adventure (one of the four on the picture) was an Haagen Dazs ice cream with a purple something called “murasaki imo”. Interesting poped into our minds… and a strange flavor (never experienced before) followed. Back to the wifi connection of the flat, Google pulls a “purple sweet potatoes” and… why not ?
Here are some randoms picture of some of the dishes experienced so far…
Tomorrow we catch up with Jean Marc, Nathalie and all 4 kids not far from our apartment in the Ikebukuro district. They are landing in japan tomorrow in one of their many stops around their World Tour (read more there : https://worldtour2012.eolee.fr)
Oyasuminasai everyone !
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Une seule chose avant d’aller me reposer : Tokyo est bien là… dans toute sa compléxité multi-sensorielle : labyrinthe visuelle où toutes les dimensions sont exploitées, empreinte olphactive, expériences auditives… tout y est, tout y est atypique (pour nous occidentaux).
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Petit rappel des épisodes précédents : pour celles et ceux que nous n’aurions pas croisé depuis mars/avril 2010… Gée et moi fûmes au Japon. Pour découvrir et redécouvrir notre voyage coup de coeur, n’hésitez pas à aller vous (re)plonger dans notre blog de l’époque : https://gdinjapan.maove.com
Ce qui devait arriver, et bien arrive : dans quelques heures (litéralement 5) nous prenons la direction de l’aéroport de Charles de Gaulle, pour commencer notre JAPAN 2012 Tour. Autrement dit, nous remettons les baguettes (pour ne pas dire le couvert).
Je vous laisse une petite carte de notre périple… mais pour faire simple départ le 19 octobre (2012), retour le 9 novembre. 2 objectifs :
1. plonger dans Tokyo (appartement loué… superette repérée (là ca va être coton) pour se ravitailler…) (ca va être chaud bouillant, soupe Miso les ami(e)s ?)
2. direction les isles du sud… où on va s’arrêter à deux encablures de Taiwan… On fera la Chine un autre jour.
Comme d’habitude, nous avons la puissance de feu d’un croiseur en matériel de prise de vue et d’ordinateur portable. L’objectif est clairement affiché : on vous emmène avec nous tous autant que vous êtes ! les grands, les petits, les blondes, les brunes, les anglais, les français, les… enfin tout le monde. D’ailleurs n’hésitez pas à refiler l’adresse du blog (qui j’espère vous plait) à ceux qui seraient passés au travers des mailles du filet.
Suivez les guides…
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